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Pourquoi le Taichi prévient-il le vieillissement?
7 Septembre 2011
Historiquement, le Taiji quan (prononcé Taïchi chuan) est un art
martial interne chinois à part entière. Mais alors, pourquoi de plus en
plus d’entreprises proposent à leurs employés des cours de Taiji quan à
la pause de déjeuner ? De plus en plus de médecins conseillent à leurs
patients de pratique cet art martial, pour améliorer leur état de
santé ? Il est indéniable que cette pratique, à l’origine martiale,
apporte au pratiquant une harmonie entre les activités corporelles
(la motricité et le dynamisme physique) et spirituelle (la capacité de
concentration et la sérénité).
En se recentrant et en alternant l’appui des pieds sur le sol, le Taiji
quan participe au travail de la stabilité de la personne. Bien se situer
dans l’espace à trois dimensions évite d’une position d’introvertie,
signe du repli sur soi. En mettant du temps pour soigner chaque élément
pendant l’apprentissage, la personne prend conscience de ses ressources.
Elle adhère à la nécessité de ‘se poser’. Elle comprend l’inutilité de
la précipitation, cause du gaspillage d’énergie et de la dispersion,
cause du non efficacité. A la longue, des troubles psychosomatiques
(déception du non résultat, doute de soi et anxiété)
disparaitront.
Léonard de Vinci avait constaté : « Une journée bien remplie donne un
bon sommeil »
Grâce aux mouvements spiralés et circulaires, chaque élément puis
l’ensemble du corps est sollicités, enveloppé et revitalisé, participent
d’une manière dynamique au métabolisme fonctionnel. Le travail à deux
affine l’écoute de l’autre, le dosage intelligent d’un face-à-face non
violent. Il favorise la transformation d’une situation de blocage en
évitant l’usage de forces brutes. C’est une pratique de finesse, adaptée
à tout public.
Le Taiji quan vise à :
- Améliorer la motricité fonctionnelle du corps,
- Renforcer la capacité de concentration et du lâcher-prise,
- Vivre pleinement le présent.
« J’ai tiré un grand bien de votre cours et je me sens vraiment bien et en forme. Je suis capable maintenant de faire beaucoup de choses sans me fatiguer, malgré mon âge : 86 ans. »
Se retrouver avec soi-même, pour mieux être avec les autres ensuite. N’est-ce pas le secret du bien-être et de la longévité.